La London School of Economics (LSE) s’est offert un coup de pub. La prestigieuse université britannique a annoncé mardi avoir recruté l’actrice Angelina Jolie-Pitt. Celle qui est également envoyée spéciale du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a été nommée professeure invitée.

L’Américaine fait partie des quatre nouveaux professeurs invités qui contribueront au programme du nouveau master sur «les femmes, la paix et la sécurité» qui vise à promouvoir l’égalité des sexes et aider les femmes touchées par les conflits dans le monde entier et qui débute cet automne.

«Je suis très enthousiasmée par la création de ce programme», a déclaré l’actrice de 40 ans. Dans un communiqué, elle a déclaré espérer «que d’autres institutions universitaires suivront cet exemple, car il est vital que nous élargissions le débat sur la façon de faire avancer les droits des femmes et mettre fin à l’impunité des crimes qui touchent de façon disproportionnée les femmes, comme les violences sexuelles dans les conflits», a-t-elle ajouté.

Salves de critiques

L’ancien ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, qui a lancé en 2010 avec Angelina Jolie-Pitt une initiative sur la prévention des violences sexuelles dans les conflits, fait également partie des quatre recrues. Les professeurs invités donneront des conférences, participeront à des ateliers et à des événements publics, a indiqué la LSE, qui est considérée comme l’une des meilleures universités du monde.

La nouvelle n’est pas passée inaperçue en Grande-Bretagne. The Independent déplore des salves de critiques et de cynisme à l’annonce de cette nomination, jugée par certains comme la preuve que le «culte de la célébrité continue de fleurir», que c’est une façon de «se moquer de ceux qui valorisent l’éducation». Pour le quotidien londonien, ce n’est que «du snobisme académique», alors que le rôle de des professeurs invités est «incroyablement utile», surtout quand ils ont une telle expérience de terrain, comme c’est le cas d’Angelina Jolie avec le HCR.

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