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AbonnéLe procès de l’ex-patron de Raiffeisen et ses notes de frais faramineuses font grand bruit. Au-delà de ce cas, le contrôle renforcé des dépenses en dit long sur l’évolution de nos cadres de travail

Près de 200 000 francs dépensés dans des clubs de strip-tease et des voyages privés pour 250 000 francs… aux frais de son employeur. Pierin Vincenz, ex-patron de la banque Raiffeisen se trouve aujourd’hui devant la justice zurichoise pour répondre de ces dépenses, entre autres, puisqu’il est aussi accusé d’escroquerie par métier, de gestion déloyale, de faux dans les titres et de corruption passive. Parmi les notes de frais qui ont fait scandale ces dernières années, on pense aussi à celles du Conseil administratif de la ville de Genève en 2018. Mais à quel point de tels excès sont-ils monnaie courante aujourd’hui?