«En télétravail, je prends plus de temps à justifier ce que je suis en train de faire qu’à le faire réellement.» Ce triste constat est celui de Sonia*, qui travaille pour une ONG romande. En cause: son chef, très anxieux, qui a besoin de preuves permanentes que ses collaborateurs travaillent à distance. «Lors de la première vague, il y avait l’idée qu’on rattraperait notre retard au deuxième semestre, mais on voit maintenant que ce n’est pas le cas, rapporte Sonia. Et comme nos activités sont ralenties, notre action est un peu moins palpable, ce qui le stresse d’autant plus, je pense.»