Mis en cause, en août, pour son incapacité à repérer plus tôt ces zones de forte radioactivité et à expliquer l’origine de ces radiations, le groupe a promis de renforcer ses contrôles dans la zone de stockage où sont désormais entreposées plus de 1000 cuves, contenant chacune jusqu’à 1000 tonnes d’eau contaminée. Il va organiser plus de patrouilles sur le site de stockage et va ajouter 50 personnes à son équipe dédiée qui ne comptait jusqu’ici que 10 membres. A moyen terme, Tepco promet aussi de remplacer les cuves les moins solides, où plusieurs fuites ont été repérées au cours de l’été.
Hier, le gouvernement japonais avait annoncé qu’il allait débloquer de nouveaux fonds publics pour aider l’électricien à mettre un terme à la crise des eaux radioactives du site.
Conflit territorial: Manille excédé par la politique chinoise du fait accompli
Le secrétaire philippin à la Défense, Voltaire Gazmin, soupçonne la Chine de mettre la main sur les récifs de Scarborough, une zone maritime que se disputent les deux pays. D’après ce responsable philippin, Pékin aurait tout simplement commencé à couler des blocs de béton dans la zone, ce qui serait le prélude à des projets de construction. Il a présenté au parlement de son pays des photos, dont l’une montrant une trentaine de blocs de béton. Et prévenu qu’il attendait la confirmation du dépôt de ces blocs avant d’émettre des protestations officielles.
Les récifs de Scarborough, situés à 200 kilomètres seulement des Philippines, font partie de la longue liste des territoires revendiqués par Pékin en mer de Chine du sud, au grand dam de ses voisins. Hier encore, le premier ministre chinois, Li Keqiang, a tenu des propos conciliants, se disant prêt au dialogue avec ses partenaires. Un double discours qui inquiète aussi Washington. Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, vient de terminer, à Manille, une tournée de quatre jours en Asie, au cours de laquelle il a notamment milité pour une présence militaire accrue de son pays aux Philippines.
Nissan et Mercedes vont construire ensemble des modèles de luxe au Mexique
Cherchant à réduire leurs coûts en partageant leurs plateformes et leurs lignes d’assemblage, Nissan et Daimler vont prochainement construire ensemble des petits modèles de leurs marques haut de gamme respectives, Infiniti et Mercedes, dans une usine de Nissan installée au Mexique.
Selon les médias nippons, l’usine d’Aguascalientes, qui doit être inaugurée en fin d’année, devrait ainsi produire la nouvelle Infiniti Q30, un modèle compact à quatre portes qui partagera son moteur et certains éléments de châssis avec la Mercedes GLA, un «crossover» compact. Ces voitures produites au Mexique seront écoulées sur le marché américain. Une partie des travaux d’adaptation du site, qui auraient coûté 2 milliards de dollars à Nissan, devrait être financée par le constructeur allemand. Ce nouvel accord de collaboration s’inscrit dans le cadre du plus large partenariat que Nissan et Daimler avaient dévoilé en 2010. Les deux groupes s’étaient alors promis de partager des plateformes de véhicules, des moteurs et d’autres composants.