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ChatGPT s’invite déjà au bureau

De nombreux professionnels en Suisse utilisent l’intelligence artificielle pour automatiser certaines tâches quotidiennes. Le procédé permet de gagner en efficacité même s’il ne faut pas occulter la question des données

Le professionnel qui commettrait une erreur en se reposant sur un résultat généré par ChatGPT engagerait sa propre responsabilité. — © Christian Beutler/Keystone
Le professionnel qui commettrait une erreur en se reposant sur un résultat généré par ChatGPT engagerait sa propre responsabilité. — © Christian Beutler/Keystone
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann

ChatGPT et consorts font légitimement craindre un remplacement de certains travailleurs. Mais bien exploités, ces outils peuvent se révéler d’une redoutable efficacité, en épargnant des tâches rébarbatives et en faisant gagner en productivité.

Une récente étude de Goldman Sachs estime que pour les postes affectés par les intelligences artificielles (IA) aux Etat-Unis, jusqu’à 50% de la charge de travail pourrait être remplacée. Un autre rapport réalisé par OpenAI, qui a développé ChatGPT, juge que les IA seraient en mesure d’avoir un impact sur 80% de la main-d’œuvre américaine et de s’acquitter d’au moins 10% de ses tâches. Et pour 20% de ces salariés, la moitié du travail pourrait être effectuée par les IA.

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