L’administration démocrate et l’opposition républicaine sont engagées dans une course contre la montre pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, possible après le 1er juin.
Si le plafond de la dette américaine n’est pas relevé par le Congrès d’ici là, le pays pourrait manquer des remboursements sur ses emprunts, une éventualité potentiellement catastrophique pour les marchés financiers mondiaux.
Indice Dow Jones en baisse
Jeudi, le président démocrate Joe Biden et le leader républicain avaient affiché un certain optimisme sur la possibilité de parvenir à un accord de principe, alors que les républicains réclament des coupes budgétaires avant de donner un feu vert au relèvement du plafond de la dette.
«J’avais vraiment pensé qu’on était arrivés à une position où une percée était possible», a regretté vendredi Kevin McCarthy avant d’ajouter: «On ne peut pas dépenser davantage d’argent l’année prochaine».
Plus tôt, l’élu Garret Graves, un des négociateurs républicains --majoritaires à la Chambre des représentants--, avait indiqué qu’il était temps de «faire une pause» dans les pourparlers qualifiés de «non-productifs» avec la Maison Blanche, selon les médias américains.
A Wall Street, le marché boursier qui était confiant en matinée après les commentaires optimistes de la veille, a viré au rouge en milieu de séance vendredi. L’indice Dow Jones cédait 0,34% vers 19h45 tandis que la tension sur les taux obligataires se relâchait montrant une légère baisse de confiance dans les bons du Trésor américain.
Le président Joe Biden, qui participe actuellement à un G7 au Japon où de nouvelles sanctions contre Moscou ont été annoncées, doit revenir dimanche à Washington. Il avait exprimé jeudi son espoir de boucler un accord de principe avec l’opposition républicaine.