Le marché suisse des fonds de placement représente un volume de 1458 milliards de francs à la fin mars, après une perte de 65 milliards depuis le début de l’année. Nous publions une série d’articles sur les défis de cette industrie, de la transition climatique à la hausse des taux d’intérêt.

Tandis que les marchés classiques, ceux des actions et des obligations, subissent une sensible correction à la suite de la hausse des taux d’intérêt et des perspectives d’inflation, les investisseurs tentent de diversifier leurs capitaux. L’heure semble favorable aux actifs décorrélés. Christophe Caspar, responsable de la gestion d’actifs du groupe Edmond de Rothschild (EdR), est à la tête de la gestion des actifs réels, qui profite pleinement depuis plusieurs années de cet intérêt pour le private equity, l’immobilier et la dette privée en infrastructures. Après avoir travaillé pour Pictet, Russell Investments et maintenant chez Edmond de Rothschild, notre interlocuteur constate une réelle différence de culture d’entreprise au sein d’EdR. «La marque est exceptionnelle. Mais surtout, c’est un groupe familial indépendant, avec de fortes convictions», indique-t-il lors d’une interview.