Les vraies négociations ont démarré en ce deuxième jour de ministérielle de l’OMC. Selon un diplomate présent à Bali: «C’est une partie mentale qui se joue.» Physique aussi.

A l’issue de la séance informelle des chefs de délégation mercredi après-midi, Roberto Azevêdo, directeur général de l’institution, a obtenu le mandat d’intensifier dans la nuit de mercredi à jeudi ses consultations avec les Etats clés et de leur soumettre des propositions pour les aider à se réconcilier. Les pays membres s’étaient pourtant promis de ne plus recourir à des négociations express et en comité restreint.

Mais l’heure est trop grave et cette légère inflexion de la part l’Inde et de ses détracteurs est ici saluée. Pour autant, les gardes ne sont pas baissées.

«50/50»

Ce qui paraissait complètement utopique la veille et le matin même pourrait prendre forme. «C’est du 50/50», évalue une source proche du dossier. Quitte à poursuivre cette tentative de réanimation jusqu’à vendredi, date limite marquant la clôture du sommet. Pour l’heure, tout le monde semble en exclure le prolongement.