Sécurité
AbonnéLes données volées du CICR étaient hébergées par une entreprise suisse, dont les responsables ont parlé vendredi au «Temps». Ils donnent des informations sur l’attaque, qualifiée de hors norme. Seul le CICR semblait responsable de sa sécurité

Après le choc, des débuts d’explication. Après l’annonce, dans la nuit de mercredi à jeudi, d’une cyberattaque ayant touché le CICR, on en sait désormais un peu plus sur cette agression hors norme. Pour mémoire, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait constaté que des hackers avaient réussi à s’emparer des données de plus de 515 000 personnes vulnérables. Ces informations précieuses étaient hébergées dans un centre de données situé dans la région genevoise. Nous avons parlé vendredi à ses responsables, qui ont tenu à ce que le nom de leur entreprise n’apparaisse pas. Ils donnent des précisions sur l’attaque.