C’est un fait. Bon an mal an, une dizaine d’entreprises suisses ou de multinationales basées en Suisse sont impliquées dans des affaires internationales de corruption et de blanchiment d’argent. En revanche, il est assez rare que ces sociétés doivent répondre d’infractions du Code pénal alors que la législation en la matière existe depuis bientôt vingt ans.