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A court de brut, Pékin fait les yeux doux aux parias de la communauté internationale

La Chine multiple les importations de pétrole en marge de la légalité, s’approvisionnant au Kurdistan irakien et en Iran. Une façon de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

Un pétrolier dans le détroit d'Ormuz. — © HAMAD I MOHAMMED/REUTERS
Un pétrolier dans le détroit d'Ormuz. — © HAMAD I MOHAMMED/REUTERS

Mi-décembre, le navire turc Ottoman Nobility quittait Port-Saïd, en Egypte, chargé de pétrole en provenance du Kurdistan irakien. Il devrait arriver à Qingdao, en Chine, jeudi après avoir parcouru le canal de Suez, l’océan Indien et le détroit de Malacca, selon plusieurs plateformes de traçage de cargos.

D’autres navires chargés de brut foré dans la province semi-autonome, qui contient un tiers des réserves pétrolières de l’Irak, sont en route ou viennent de livrer leur cargaison en Chine. Le gouvernement irakien juge ces transactions illégales, car il se considère comme la seule entité habilitée à signer des contrats pétroliers avec des Etats étrangers.

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