L’essentiel

  • Le Conseil fédéral a annoncé dimanche le rachat de Credit Suisse par UBS au terme d’un accord historique. La Finma a approuvé la reprise.
  • La transaction entre les deux banques se chiffre à 3 milliards de dollars. UBS déboursera une action propre pour 22,48 actions Credit Suisse.
  • La Confédération accorde en outre une garantie de 9 milliards de francs à UBS afin de réduire les risques.
  • La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé qu’elle «soutient la reprise du Credit Suisse par UBS en allouant d’importantes aides sous forme de liquidités». Les deux banques pourront obtenir une aide jusqu’à concurrence de 100 milliards de francs.

Les petites entreprises fustigent l’aide de l’Etat pour UBS-CS

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La Fédération suisse des entreprises demande de nouvelles règles pour «maîtriser les risques systémiques et climatiques du secteur financier.» Après le rachat avec l’aide de l’Etat de CS par UBS, elle constate que «les PME et les contribuables ont à supporter la gestion irresponsable d’une grande banque.» Les milliards engagés pour le «sauvetage» de Credit Suisse manqueront pour la mise en place de politiques durables et de mesures sociales pour s’adapter au changement climatique, relève mardi la Fédération, qui défend les petites et moyennes entreprises.

Elle demande aux politiques un contrôle plus strict des grandes banques et de meilleures conditions-cadres pour les PME. En outre, «le sauvetage des grandes banques par l’Etat prive les PME de ressources», déplore encore l’organisation. «Avec les 109 milliards de francs accordés par la Confédération et la BNS pour soutenir l’UBS dans la reprise [de CS] il aurait été théoriquement possible d’investir chaque année 1% du PIB dans la protection du climat jusqu’en 2050 et de financer ainsi de nombreuses mesures d’adaptation au climat», écrit encore la Fédération, qui parle d’une «occasion manquée».

Credit Suisse doit suspendre le versement de boni

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Credit Suisse doit suspendre le versement de certains boni à ses collaborateurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision pour les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022 et qui ont été différées. Le Département fédéral des finances a signifié à Credit Suisse que l’établissement devait suspendre le versement de certaines rémunérations variables à ses collaborateurs, indique un communiqué du gouvernement.

Cette décision concerne les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022, mais dont le versement est différé et exécuté par exemple sous forme de droits à des actions. La loi sur les banques prévoit que le Conseil fédéral puisse agir en matière de rémunération s’il accorde à une banque d’importance systémique une aide financière directe ou indirecte puisée dans les moyens de la Confédération.

Deux graphiques pour aller plus loin:

Bourse: UBS toujours en forme, Credit Suisse se tasse

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Le titre UBS restait vivement recherché en Bourse mardi matin, alors que celui de son homologue récemment acquis de force peinait à garder une direction. Analystes et agences de notation estiment que la banque aux trois clés devrait profiter du rachat de son voisin zurichois, même si la digestion s'annonce lourde.

A l'approche de 10h00, la nominative UBS progressait de 4,6% à 18,13 francs, accentuant ses gains par rapport à la clôture de la veille (+1,3%). L'action Credit Suisse cédait 0,2% à 0,822 franc après s'être effondrée la veille de 55,7%. L'indice vedette SMI gagnait quant à lui de 1,14%.

L'Union syndicale suisse réclame le maintien des emplois et un bon plan social

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Après le rachat éclair de Credit Suisse par UBS, l'Union syndicale suisse (USS) exige le maintien des emplois et des mesures de prévention. Ce n'est pas aux employés de payer «pour les fautes des managers de la banque et des autorités», tonne-t-elle.

«Les deux banques ont le devoir d'éviter des coupes brutales. L'enjeu est colossal pour les 17 000 employés de Credit Suisse. Directement ou indirectement, des dizaines de milliers d'emplois sont potentiellement menacés», estime l'USS. Celle-ci fustige les «risques excessifs des responsables de CS qui ont acculé la banque à la faillite» et accusent la Confédération et la BNS d'avoir «jeté de la poudre aux yeux» à la population en prétendant avoir réduit les problèmes des banques d'importance systémique. "

Bourses et banques en nette hausse à l'ouverture en Europe

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Les Bourses européennes prolongent à l'ouverture mardi leur rebond du début de semaine, rassurées par l'absence de nouveaux développements dans la crise bancaire et à l'aube d'une réunion de deux jours de la Banque centrale américaine.

Paris monte de 1,08%, Francfort de 0,86% et Londres de 0,58%. Le SMI monte de 1,11% mardi matin. Le secteur bancaire européen progresse plus nettement encore, avec des hausse de 3,11% pour Unicredit ou de 2,46% pour Deutsche Bank.

Moody's abaisse les perspectives de notes d'UBS

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L'agence de notation Moody's a réduit la perspective de certaines notes de la banque UBS, suite à la méga-fusion annoncée avec son homologue en difficultés Credit Suisse. Les analystes ont évalué les perspectives de croissance inhérentes à ce rapprochement, mais aussi les risques liés à une intégration lourde et complexe.

Les analystes estiment ainsi que ce rachat a «le potentiel de significativement renforcer l'activité d'UBS dans la gestion de fortune, les activités bancaires en Suisse, la gestion d'actifs et, dans une moindre mesure, dans la banque d'affaires». La fusion devrait également réduire les coûts d'exploitation de plus de 8 milliards de dollars. Les soutiens financiers apportés par la Confédération, la Banque nationale suisse et le régulateur Finma sont aussi perçus comme positifs.

Ce mariage forcé ne se fera cependant pas sans heurts, a averti Moody's. La transaction recèle ainsi «un risque élevé au niveau financier, culturel et de l'intégration des activités». La banque aux trois clés doit ainsi être en mesure de retenir les employés clés de Credit Suisse, d'éviter de perdre des clients dans la gestion de fortune et les activités suisses et de réunir deux cultures d'entreprises.

Soulagement à Wall Street

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A la clôture des marchés à Wall Street, le Dow Jones s’est apprécié de 1,20%, l’indice Nasdaq a pris 0,39% et l’indice élargi S & P 500 a progressé de 0,89%. Les indices américains ont pris la suite des principales Bourses européennes, qui ont rebondi lundi. Après une ouverture dans le rouge, les indices européens avaient en effet terminé en nette hausse à Paris (+1,27%), Londres (+0,93%), Milan (+1,59%) et Francfort (+1,12%). Le secteur bancaire européen, en forte baisse en début de séance, a finalement progressé (+1,27%). Le regain d’inquiétude en début de séance, qui se lisait dans la poussée de l’or et la chute des rendements obligataires, s’est dissipé aussi sur les marchés. Après avoir dépassé le seuil symbolique de 2000 dollars l’once pour la première fois depuis un an, l’or est redescendu à 1983 dollars l’once (+0,50%).

L’exposition des banques en zone euro «très limitée», selon Christine Lagarde

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Les banques en zone euro ont une exposition «très limitée» envers Credit Suisse, en particulier s’agissant des milliards en obligations évaporés après la reprise par la banque rivale UBS, affirmé la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde. L’exposition des établissements en zone euro surveillés par la BCE est très limitée au Credit Suisse, en particulier en ce qui concerne les [titres de dette] AT1, «on parle de millions», explique-t-elle alors que 16 milliards de francs suisses de ces titres ont été annulés d’un coup par la fusion UBS/Credit Suisse.

En Allemagne, Deutsche Bank a une exposition «proche de zéro» sur ces obligations et elle est «nulle» chez Commerzbank, affirment les porte-parole de ces établissements. Hors secteur bancaire, l’assureur français Axa a affirmé lundi ne pas être exposé aux actions ou obligations à risque dites AT1 de Credit Suisse. Les titres de dette AT1, aussi connus sous le nom de «CoCo», ont été créés dans le sillage de la crise financière de 2008 et entrent dans le calcul des fonds propres d’une banque au sens large.

Les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier du rapprochement entre Credit Suisse et UBS sur le dos des porteurs de telles obligations, privilégiant ainsi les actionnaires de la première. Le traitement est différent en zone euro, où les détenteurs d’actions «seraient les premiers à absorber les pertes et ce n’est qu’après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient concernés», avait indiqué la BCE dans la matinée.

L’ASF va aller au bout de son contrat avec Credit Suisse

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Le logo du Credit Suisse continuera à figurer sur les vestes d’entraînement et les maillots des joueurs de l’équipe nationale. Cela restera ainsi pour le moment, déclarE Adrian Arnold, responsable de la communication à l’ASF. Du moins tant que la marque Credit Suisse existera encore, a-t-il avancé avant l’entraînement public de l’équipe nationale à Bâle.

Cette déclaration montre qu’il y a encore beaucoup de questions ouvertes concernant cette collaboration. Depuis 1993, le Credit Suisse est le sponsor principal de l’ASF et soutient non seulement l’équipe A, mais aussi toutes les équipes nationales de la relève avec des contributions considérables. Le contrat actuel court jusqu’au 30 juin 2024.

A Zurich, un rassemblement sous les fenêtres du bâtiment Crédit Suisse

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Une manifestation est en cours sous les fenêtres du bâtiment Crédit Suisse de la Paradeplatz. Plusieurs centaines de personnes sont rassemblées à Zurich.

Les Jeunes socialistes et d’autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'«arnaque.» Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L’établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l’appel à manifester. Ils dénoncent des «profits privés et des pertes pour l’Etat.»

La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l’aide aux personnes en quête de protection sont prétendues trop chères, mais pas le sauvetage des banques, critique le texte. Durant la manifestation, des slogans comme «brisons le pouvoir des banques et des multinationales» ont été scandés. Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Vert-e-s, le PS zurichois, les Vert-e-s zurichois et la Liste Alternative avaient appelé à manifester.

UBS termine la séance en légère hausse de 1,26%

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L’action de la banque UBS a repris quelques couleurs en fin de journée à la Bourse de Zurich, après l’accueil glacial de l’annonce dimanche de la fusion de la première banque helvétique avec Credit Suisse.

A la clôture, le titre d’UBS a pris 1,26% à 17,325 francs. Dans la première heure de cotation, l’action avait perdu jusqu’à 15% de sa valeur avant de se reprendre. Credit Suisse a pour sa part terminé en repli de 55,74% à un peu plus de 0,82 centime, soit au-dessus des 76 centimes proposés par UBS pour son rachat.

Rebond des Bourses européennes et des banques à la clôture

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Les Bourses européennes ont rebondi à la clôture, les investisseurs se montrant soulagés par le rachat de Credit Suisse par son rival UBS, et par les garanties des banques centrales sur la solidité du système bancaire.

Paris a gagné 1,27%, Francfort 1,12%, Londres 0,93%, des progressions qui sont toutefois loin de combler les pertes de la semaine passée. Après une ouverture en forte baisse, les actions de nombreuses banques ont inversé la tendance et ont terminé en nette hausse, notamment UBS qui a gagné plus de 3%.

Les coûts en termes d’emploi du rachat du Credit Suisse évalués par BAK

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L’institut BAK vient d’évaluer les coûts en termes d’emploi du rachat du Credit Suisse par UBS. L’opération évite de graves dommages à l’économie suisse et les effets négatifs restent largement limités au secteur bancaire, estime l’institut de recherche indépendant. Le potentiel de rationalisation des deux banques est de l’ordre de 9500 à 12 000 emplois, selon la BAK qui, néanmoins, ne s’attend pas à une forte augmentation du taux de chômage.

La conseillère d’Etat Fabienne Fischer est inquiète pour l’emploi

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La conseillère d’Etat genevoise Fabienne Fischer a avoué lundi avoir été sous le choc après l’annonce du rachat du Credit Suisse (CS) par l’UBS. «On l’a senti venir dans la journée» de dimanche, a-t-elle néanmoins ajouté. Aujourd’hui, la magistrate s’inquiète en priorité des conséquences sur l’emploi qu’une telle opération va avoir. A Genève, le CS fait travailler environ 700 personnes. De son côté, l’UBS compte quelque 1000 collaborateurs. Les deux établissements représentent 10% des emplois bancaires recensés au bout du lac. Des centaines d’emplois sont en jeu et il s’agira de limiter la casse sociale, souligne la conseillère.

A ce stade, difficile pour le canton d’avoir une idée du nombre de postes menacés. Mardi, la conseillère d’Etat fera le point de la situation avec des représentants de la FER (Fédération des entreprises romandes), de l’Association suisse des employés de banques et de la fondation Genève place financière. Ce qui est certain, c’est que la banque n’est pas un domaine où la réinsertion sera aisée. Le secteur a réduit ses effectifs ces dernières années, rappelle la conseillère. L’Etat va aider aux reconversions. Avec l’office cantonal de l’emploi, il faudra notamment identifier les profils des professions.

Même si la principale préoccupation du canton demeure l’emploi, les autorités sont également soucieuses des répercussions que ce rachat entre mastodontes financiers va provoquer pour la place financière genevoise. Le tissu économique pourrait en souffrir, le CS comptant parmi sa clientèle un certain nombre de PME. Fabienne Fischer ne s’est pas encore entretenue avec la direction régionale du CS. Elle fera dès que les responsables de la banque auront reçu l’autorisation de s’exprimer. «C’est trop tôt pour l’instant.» Dans ce dossier, les décisions vont se prendre au niveau fédéral et la «concrétisation» sera assumée au niveau local.

Les banques en zone euro affichent des ratios financiers «bien supérieurs aux exigences»

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La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a affirmé lundi que les banques en zone euro affichaient des matelas financiers «bien supérieurs aux exigences», sur fond de scepticisme lié à plusieurs faillites bancaires américaines et au rachat en urgence de Credit Suisse par UBS. «Nous sommes convaincus que les positions de fonds propres et de liquidités des banques de la zone euro sont très satisfaisantes», a-t-elle déclaré lors d’une audition au Parlement européen.

Le «ratio de fonds propres» et celui «de couverture des liquidités» sont «bien supérieurs aux exigences», a-t-elle insisté. Les ratios de fonds propres des quelque 115 grandes banques surveillées directement par la BCE ont diminué au troisième trimestre de 2022 mais en restant à un niveau moyen confortable, à 14,7%. Les ratios rapportant les actifs liquides au bilan aux sorties nettes de liquidités, aussi surveillés de près par la BCE, se sont eux situés en moyenne à 160% à fin 2022, pour un minimum de 100% exigé.

Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière suisse

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Le PLR exige une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture. La reprise de Credit Suisse par UBS n’est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, estime le président du PLR Thierry Burkart. Si l’action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s’est passé est une «honte pour la Suisse», réitère-t-il.

C’est pourquoi le PLR invoque l’article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. «La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse», justifie le président du parti. Les événements montrent aussi que les mécanismes préparés depuis des années n’ont pas marché. C’est pourquoi le parti demande une nouvelle stratégie pour la place financière, y compris en matière de surveillance, s’en prenant en particulier à la responsabilité de l’ancien ministre des finances, Ueli Maurer.

Des effets possibles sur les impôts à Zurich

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Le rachat de Credit Suisse par UBS aura peut-être des répercussions sur les impôts dans le canton de Zurich, selon le chef du département des finances Ernst Stocker. Les conséquences exactes vont être analysées. Le rachat aura peut-être des répercussions sur les recettes fiscales, tant pour les personnes physiques que morales, a déclaré mardi Ernst Stocker lors d’un point de presse. Des analyses vont maintenant être réalisées. Le ministre a aussi souligné que les finances du canton sont solides.

Corine Mauch, maire de la ville de Zurich a dit être «choquée» par la fin de Credit Suisse. «C’est une césure pour la Suisse et surtout une césure pour Zurich», car la banque joue un rôle important en tant qu’employeur, formateur, contribuable et mécène culturel. La maire a demandé que les responsabilités dans cette affaire soient clarifiées.

Wall Street ouvre en ordre dispersé, stabilisation en vue mais First Republic chute

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La Bourse de New York a ouvert sur une note contrastée lundi, montrant des signes de stabilisation après une semaine très agitée, même si la nervosité peine à se dissiper, la banque régionale américaine First Republic chutant de nouveau. Vers 14h15 GMT (15h15 en Suisse), le Dow Jones gagnait 0,95%, l'indice Nasdaq cédait 0,31% et l'indice élargi S&P 500 avançait de 0,42%. Plusieurs signes laissent entrevoir une accalmie sur la place new-yorkaise, notamment l'indice VIX, mesurant la volatilité du marché, qui se stabilise lundi.

Que ce soit côté Dow Jones ou Nasdaq, beaucoup de valeurs évoluent dans des marges resserrées, dans un climat attentiste. Pour autant, «la reprise de Credit Suisse par UBS n'a pas vraiment calmé les investisseurs», selon Peter Cardillo, de Spartan Capital. Dans les premiers échanges, la banque californienne First Republic dévissait de nouveau (-15,68%), en repli de plus de 82% depuis le début des turbulences.

La Fondation Ethos déplore «un immense gâchis»

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La Fondation Ethos déplore «un immense gâchis pour les actionnaires» des deux banques et l’ensemble de l’économie suisse. Les caisses de pension suisses, dont elle défend et représente les intérêts, sont doublement pénalisées par cette transaction, réagit lundi la fondation genevoise dans un communiqué. En tant qu’actionnaires des deux banques, les caisses de pension ne pourront pas s’exprimer sur le rachat lors d’un vote à l’assemblée générale. En outre, ces caisses seront aussi confrontées aux risques que représente une position dominante d’une seule grande banque sur le marché suisse.

La Fondation Ethos regrette que certaines options stratégiques n’aient pas été poursuivies lorsque cela était encore possible. Et de citer en premier lieu la séparation et l’introduction en bourse de la banque suisse de Credit Suisse. Ethos propose aux autorités suisses de demander à UBS de considérer, à terme, l’éventualité d’une séparation de la division de la banque suisse de Credit Suisse du reste du groupe UBS et une introduction en bourse de cette dernière dès que la situation se sera stabilisée.

Evoquant un «échec sans précédent dans l’histoire de la place financière suisse», Ethos affirme que toutes les options vont être étudiées dans les prochains jours, y compris juridiques, pour déterminer les responsabilités de cette débâcle. La Fondation Ethos demande également la plus grande transparence concernant la société d’investissement de Michael Klein (ancien administrateur de Credit Suisse), dont le rachat pour 175 millions de dollars a été annoncé par Credit Suisse au mois de février.

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