Le président du conseil d’administration d’UBS, Kaspar Villiger, critique les déclarations de Hans-Rudolf Merz et Doris Leuthard à propos d’un possible compromis entre UBS et les autorités américaines. Les deux conseillers fédéraux n’ont pas consulté la grande banque, selon lui.
«Pendant une procédure en cours, les parties ne devraient pas s’exprimer», a critiqué Kaspar Villiger mercredi soir à la télévision alémanique SF. De telles déclarations sont toujours interprétées et il serait parfois préférable qu’elles ne soient pas faites, a-t-il ajouté.
Kaspar Villiger n’a pas souhaité révéler si les Etats-Unis avaient réagi à ces déclarations.
Doris Leuthard avait indiqué mardi qu’un long bras de fer judiciaire serait contre les intérêts de la banque et des deux pays et qu’elle croyait à la concrétisation d’un compromis sur ce dossier.Pour sa part, le président de la Confédération avait dit le 1er juillet qu’un arrangement extrajudiciaire était encore possible.