Des innovations, il y en a tout de même. La plus spectaculaire est le petit clavier intégré à l'intérieur du clapet. Il offre une possibilité supplémentaire de saisir du texte. «Pour les longs e-mails», précise le communiqué. Une nouveauté gadget, selon nous, car même si le clapet s'en retrouve plus solide, les doigts fatiguent vite sur les touches miniatures. Les longues envolées lyriques attendront un support plus adéquat.
Côté logiciels, le P910i utilise le système d'exploitation Symbian 7.0. Ce dernier attire un nombre croissant de développeurs de logiciels – près de 600 applications sont disponibles. Sony Ericsson offre les classiques essentiels, comme le répertoire, l'agenda, le bloc-notes, le gestionnaire de tâches, l'accès à Internet et aux e-mails, ainsi que les outils nécessaires à la lecture des documents Excel, Word et PDF.
Même si l'écran tactile réagit mieux aux ordres du stylet, et si la mémoire a augmenté de 16 à 64 Mo (plus une carte Memory Stick de 32 Mo), il ne faut pas prendre le P910i pour ce qu'il n'est pas: un ordinateur portable. Certes, il offre des possibilités intéressantes, mais prendre connaissance de documents Word ou PDF de plusieurs pages sur un tel support, quelle que soit la qualité de l'écran, reste laborieux. De même que le spamming intensif découragera de relier directement son P910i à une messagerie fixe. La mémoire aurait tôt fait d'être saturée. Si elles ont l'avantage d'exister, toutes ces applications ne sont pas bonnes à utiliser quotidiennement sur son smartphone. Le P910i est un téléphone parfait pour gérer son temps et ses contacts. Sur 28 centimètres carrés, n'en demandons pas beaucoup plus.
P910i, 1279 francs sans abonnement.