Publicité

Banc d'essai. Le P900, la sobriété en plus

«Une merveille», écrivions-nous déjà à propos du P800 (LT du 17.02.2003)

«Une merveille», écrivions-nous déjà à propos du P800 (LT du 17.02.2003). Le dernier-né de SonyEricsson, le P900, est son digne successeur.

Bien qu'il soit devenu courant, avec son mobile, de prendre des photos, jouer comme sur une console, et même téléguider une voiture miniature, le P900 offre des possibilités et des innovations encore inédites. Avec ses couleurs sombres (gris violet et argent), il est esthétiquement plus «viril» que son petit frère. Plus plat (24 mm contre 27) et plus léger (150 grammes contre 158), ses courbes sont également plus épurées. Les touches latérales (déclencheur de l'appareil photo et accès direct à Internet) sont cependant un peu trop sensibles, si bien que des doigts non avertis ont vite fait d'appuyer par mégarde. A noter l'emplacement du stylet: pas plus gros qu'un cure-dents, enfoncé dans le dos de l'appareil, il est moins facile à égarer que celui de son prédécesseur.

L'écran TFT tactile, affichant désormais pas moins de 65 536 couleurs, offre une résolution impressionnante. Une fois le clapet ouvert, c'est en format 16:9 (208 x 320 pixels) que l'on pourra visionner photos et clips vidéo.

Mais c'est le contenu de cette petite machine qui devient réellement intéressant: le P900 tourne sur le système d'exploitation Symbian 7.0. S'il offre toutes les possibilités d'un assistant personnel comme le P800 (agenda, bloc-notes, navigateur (Opera), messagerie, etc.), quelques améliorations ont été apportées, à commencer par le lecteur MP3 qui permet désormais une lecture de bonne qualité avec les écouteurs fournis (qui se transforme en kit mains libres lors d'un appel). Un petit équaliseur intégré aurait tout de même été le bienvenu.

CommuniCorder autorise des prises de vues vidéo aisées et QuickShare des photos en deux clics. Côté mémoire, le smartphone multimédia dispose de 16 Mo en mémoire flash, et une carte de 32 Mo est fournie. Des cartes de 128 Mo sont disponibles sur le marché. De plus, un adaptateur permet une compatibilité avec toute la gamme Sony utilisant la Memory Stick Duo, soit quelque 13 appareils, de la télévision à l'assistant personnel, en passant par l'imprimante et la caméra numérique.

En résumé, le nouveau P900 ne jette pas la honte sur son petit frère le P800, mais corrige en grande partie ses petites erreurs de jeunesse. Deux petits défauts persistent: le vibreur est trop discret pour qui ne serait pas très chatouilleux de la cuisse, et l'affichage de l'heure ainsi que des appels manqués. Cela n'est pas immédiatement visible, l'écran s'éteignant pour économiser la batterie.

1390 francs sans abonnement.