Swisscom affirme depuis longtemps qu’il n’utilise pas d’éléments de Huawei dans ses antennes de téléphonie mobile. Or c’est faux. Comme le révèle aujourd’hui Le Temps, l’opérateur intègre bien des composants du groupe chinois dans ses antennes 4G et 5G. Banni dans plusieurs pays car soupçonné d’espionnage à la solde de Pékin, Huawei a certes le feu vert du Conseil fédéral pour travailler, en Suisse, avec les opérateurs de téléphonie mobile. Mais jamais Swisscom, détenu à 51% par la Confédération, n’avait admis qu’il se fournissait auprès de cette entreprise.