Analyse
AbonnéANALYSE. La déroute boursière d’Eli Lilly à la suite de la publication d’un tweet parodique émis par un faux compte certifié interpelle. Apple, Chiquita, Lockheed Martin et même Nestlé ont déjà été victimes du phénomène

Il n’a suffi que de d’une phrase, de neuf mots. «Nous sommes ravis d’annoncer que l’insuline est désormais gratuite», annonçait jeudi dernier le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly sur Twitter. Ou, plus exactement, un compte se faisant passer pour cette multinationale, l’un des leaders mondiaux de production de l’insuline. Des petits malins avaient non seulement réussi à créer sur le réseau social un compte appelé «EliLillyandCo», mais ils étaient en plus parvenus à le faire certifier, selon le nouveau procédé mis en place par Twitter.