C’est, en apparence, une bonne nouvelle pour le respect de la vie privée. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, Google annonçait de nouvelles mesures pour protéger l’anonymat de personnes vulnérables. A commencer par les femmes désirant avorter aux Etats-Unis, cette opération s’apprêtant à devenir un crime dans de nombreux Etats à la suite de la récente décision de la Cour suprême. Mais il vaut la peine d’analyser en détail le geste décidé par Google. Car dans les faits, la stratégie de vampirisation des données personnelles est toujours solidement en place.