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L’EPFL crée un pôle de cybersécurité

L’école polytechnique s’associe à plusieurs grandes entreprises suisses et ouvre deux nouvelles chaires d’enseignement et de recherche

Image d’illustration. — © 123rf
Image d’illustration. — © 123rf

L’EPFL veut s’investir davantage dans le domaine de la cybersécurité. Mardi matin, la haute école a annoncé la création du Center​ ​for​ ​Digital​ ​Trust, soit un centre pour la confiance numérique. L’EPFL va s’associer à plusieurs grandes entreprises suisses, mais aussi ouvrir de nouvelles chaires d’enseignement et de recherche.

Cette annonce a été faite lors de la Journée de la cybersécurité 2017, qui se tient ce mardi sur le campus de l’EPFL. Concrètement, l’école polytechnique va s’associer au Comité international de la Croix-Rouge, au CHUV, ainsi qu’aux entreprises ELCA, Sicpa, Swisscom, Swissquote, SGS et Swiss Re. Les chercheurs de l’EPFL seront mis à disposition de ces organismes pour les aider à résoudre leurs problèmes liés à des cyberattaques. En parallèle, deux nouvelles chaires d’enseignement et de recherche, dont le recrutement est déjà en cours, sont créées. Celles-ci s’ajouteront aux 24 laboratoires, de diverses facultés, qui travaillant déjà en lien avec ce domaine.

Dizaines de professeurs

Le professeur Jean-Pierre Hubaux sera le directeur académique du nouveau centre, prévu comme «un écosystème, ouvert sur le monde». Mardi, Martin Vetterli, président de l’EPFL, a rappelé que l’école a investi depuis plus de dix ans dans la recherche en cybersécurité, avec «plus de trois demi-douzaines de professeurs hautement qualifiés en cryptographie, en fintech, en médecine personnalisée ou en protection de la sphère privée». Pour Martin Vetterli, «il faut accélérer les investissements dans la cybersécurité et améliorer encore les échanges entre hautes écoles et entreprises. La Suisse a véritablement une carte à jouer pour créer des standards et une base pour la confiance numérique.»

Cette nouvelle initiative fait écho au projet de Microsoft de créer des conventions de Genève numériques. Ce projet pourrait voir le jour d’ici deux à trois ans.

A ce propos: Genève, future capitale de la cybersécurité