Derrière la bataille d’apparence importante que se livrent les fabricants sur le terrain des montres connectées, d’autres produits semblent plus prometteurs
Ils sont désormais quatre: Samsung, Sony, Qualcomm et Pebble. Quatre fabricants majeurs à avoir présenté ces derniers jours leur montre connectée. D’autres entreprises de moindre envergure tentent de les suivre. D’autres, majeures, telles Casio, Google et Apple, pourraient bientôt les imiter. Un écran de taille imposante, une autonomie qui ne se compte pas en jours, mais en heures, des prix élevés, et aucune tâche que ne saurait accomplir un smartphone: sur le papier, ces montres connectées ne montrent qu’un intérêt très limité.
Détail amusant, Sony, dans l’ombre de Samsung, a d’ailleurs présenté non pas sa première montre connectée, mais sa deuxième. Autant dire que la première était passée inaperçue, tant la demande pour ce genre d’appareil semble faible. Sans doute que quelques geeks s’amuseront à prendre des photos en toute discrétion depuis leur poignet – mais cela n’ira a priori pas plus loin.
Pour Sony et Samsung, le but était davantage de montrer leurs muscles face à Google et à Apple. Nous sommes capables d’occuper ce terrain, semblent-ils dire, nous savons maîtriser ces technologies, nous sommes à la pointe. Et peu importe, pour le géant sud-coréen et le groupe japonais sur le retour, si ces montres ne se vendent pas.
La vraie bataille est ailleurs. Avec leurs tablettes et leurs smartphones prometteurs présentés au salon IFA de Berlin, Samsung et Sony ont les armes pour attaquer davantage Apple. Que la firme de Tim Cook présente une montre ou non mardi.