Bien sûr, 200 employés, ce n’est presque rien. Mais c’est le signe le plus récent qu’il se passe quelque chose au sein des géants de la tech. Ces derniers mois, des employés de Facebook ont protesté contre sa stratégie en matière de publicités politiques. Des collaborateurs d’Amazon ont réclamé de leur patron des actes concernant le changement climatique – d’autres ont dénoncé les liens entre le groupe et la police et l’armée américaines. Et la liste est loin d’être exhaustive.
Ces employés n’ont pas la crainte de se trouver à la rue – s’ils en viennent à être licenciés, ils retrouvent pour la plupart très facilement du travail dans la Silicon Valley. Reste que ces critiques internes sont salutaires pour que les géants de la tech, qui ne cessent de parler d’éthique, agissent réellement selon ces principes.
La précédente chronique: Comment le pouvoir russe s’infiltre dans les smartphones