Une entreprise suisse discrète, un accès mondial à tous les réseaux télécoms et des actes d’espionnage d’une ampleur inconnue. Voilà, en trois points, le résumé de l’affaire qui secoue depuis cette semaine le monde de la technologie. Lundi, l’agence Bloomberg, en collaboration avec le Bureau of Investigative Journalism basé à Londres, révélait qu’une entreprise zougoise, Mitto, s’était rendue coupable d’actes de surveillance illicites. L’affaire illustre la fragilité des réseaux télécoms sur la planète. Mais aussi, et surtout, la facilité avec laquelle des acteurs peuvent y accéder et y commettre des délits.