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Samsung, plus grande entreprise de Corée du Sud en termes de valeur, a annoncé début septembre le rappel de 2,5 millions de son Galaxy Note 7 après des cas où sa batterie prenait feu ou explosait.
Lorsque les appareils proposés en remplacement ont eux aussi commencé à prendre feu, Samsung a choisi de sacrifier des milliards de dollars de bénéfices et de tirer complètement un trait sur ce qui devait être son smartphone phare.
L'adoubement de l'héritier de Samsung Electronics
Le vice-président du groupe et héritier présomptif de l'empire familial Jay Y. Lee a fait jeudi un grand pas vers la direction du groupe sud-coréen en entrant au conseil d'administration du géant malmené par une des pires crises de son histoire.
«Le conseil a jugé que le moment était venu de nommer Jay Y. Lee comme membre, afin de faire face à un climat qui évolue très rapidement dans les affaires et pour atteindre des niveaux de croissance durables», a déclaré le président du conseil d'administration du groupe Kwon Oh-Hyun.
Cette nomination est interprétée comme un adoubement de Jay Y. Lee, 48 ans, dont l'influence n'a cessé de grandir depuis l'attaque cardiaque subie en 2014 par son père, le patriarche Lee Kun-Hee.
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«L'élection de M. Lee au conseil d'administration va lui permettre de s'impliquer davantage et de prendre officiellement des responsabilités dans le processus de décision, ce qui contribuera, sur le long terme, à créer de la valeur pour tous nos actionnaires», a estimé Kwon Oh-Hyun.
Cette nomination a été approuvée lors d'une assemblée extraordinaire des actionnaires du groupe, qui a également porté sur la grave crise que traverse le groupe du fait du fiasco monumental de sa «phablette» phare, le Galaxy Note 7.