La Suisse a-t-elle envie d’être souveraine numériquement? Veut-elle maîtriser les données de ses citoyens? Ou a-t-elle abandonné toutes velléités à ce sujet? Ces questions peuvent paraître provocatrices. Mais elles se posent aujourd’hui avec acuité. Car une série d’événements récents se dessine. Il y a d’abord la volonté de la Confédération de ne choisir que des prestataires américains et chinois pour son cloud. Il y a aussi, par ricochet, l’absence totale de soutien pour la scène tech helvétique. Et il y a enfin l’annonce, lundi, par Swisscom, du transfert de données de ses clients chez Amazon.