Les start-ups suisses vont illustrer le triomphe des technologies alimentaires
Alimentation
En Suisse, on compterait déjà plus d’une centaine de jeunes pousses qui innovent en matière de conception, de production ou de distribution alimentaire
Modifié mardi 1 janvier 2019 à 10:26
Quels seront les principaux enjeux de cette année économique? Nous faisons le point à travers une série d'articles.
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En matière de start-up, l’une des tendances 2019 sera résolument «foodtech». En Suisse, on compterait déjà plus d’une centaine de jeunes pousses actives dans ce domaine. Elles innovent en matière de conception, de production ou de distribution alimentaire. Fait nouveau, elles bénéficient d’un soutien plus marqué de multinationales, comme Nestlé, Bühler, Givaudan ou Firmenich.
Trois facteurs réunis
Tous les ingrédients sont réunis. D’un côté, il y a des start-up qui ont des idées mais qui ne sont pas vraiment structurées pour faire croître leur modèle d’affaires. De l’autre, il y a des grandes sociétés qui sont moins faites pour innover, mais qui sont parfaitement organisées pour faire croître des modèles d’affaires. Cet écosystème crée un cercle vertueux et encourage la création de nouvelles entreprises.
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Comme toute start-up, celles qui agissent dans le segment «foodtech» tentent de relever des défis auxquels le monde est confronté. «La démographie et les habitudes de consommation ont un impact considérable non seulement sur la manière dont nous produisons et consommons les aliments, mais aussi sur l’environnement. Cela signifie que nous devons innover très rapidement pour aider l’industrie alimentaire à évoluer», estime Thierry Duvanel, directeur de MassChallenge, un incubateur et accélérateur de start-up.
Réduire le gaspillage alimentaire
Parmi ces start-up romandes, certaines cherchent à réduire le gaspillage alimentaire, à l’exemple d’AgroSustain, qui vise à commercialiser un traitement biologique contre une large gamme de pathogènes fongiques des plantes, ou Embion, qui a développé une nouvelle technologie qui permet de valoriser la biomasse issue de l’agroalimentaire.
D’autres veulent proposer de nouvelles formes de protéines. C’est par exemple le cas d’Alver, qui commercialise des produits contenant une poudre d’algues riches en protéines. Plusieurs entreprises introduisent des nouvelles technologies destinées à l’agriculture, à l’exemple d’Ecorobotix, dont les robots désherbent des champs de manière totalement autonome, ou AgroFly, dont les drones permettent de pulvériser de manière ciblée les vignes et les cultures.
