En Suisse, Kaspersky assure que le pire est passé
Technologie
AbonnéSuite au début de l’invasion russe en Ukraine, l’éditeur russe d’antivirus avait été banni de plusieurs pays. Il a perdu des clients en Suisse, mais ce n’est plus le cas, affirme-t-il désormais

Dans le secteur de la tech, c’était l’un des grands points d’interrogation qui a surgi après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie: que faire de Kaspersky? D’origine russe, la société de cybersécurité avait vite été montrée du doigt. Dès le début de la guerre, l’Allemagne et l’Italie avaient émis des avertissements. L’Office fédéral pour la sécurité de l’information (BSI) allemand écrivait ainsi dans une note qu’il recommandait «de remplacer les applications du portefeuille de logiciels antivirus de l’entreprise Kaspersky par des produits alternatifs». Le BSI craignait notamment que Kaspersky soit utilisé par Moscou pour mener des cyberattaques. De leur côté, les Etats-Unis avaient déjà banni dès 2017 les logiciels de Kaspersky dans les administrations publiques. Kaspersky fait partie a priori des dix plus gros fournisseurs d’antivirus dans le monde.