Snapchat lance sa procédure d’entrée en bourse

Snap va entrer en bourse. Jeudi, la maison mère de Snapchat a lancé la dernière étape de la procédure, en publiant son prospectus d’introduction auprès des autorités boursières américaines. L’opération pourrait lui permettre de lever trois milliards de dollars. Elle pourrait intervenir début mars sur le New York Stock Exchange. L’an passé, l’application de messagerie a réalisé un chiffre d’affaires de 405 millions de dollars, soit sept fois plus qu’en 2015. Mais ses pertes ont progressé, pour atteindre 515 millions de dollars. En outre, Snap est victime d’un ralentissement marqué de la croissance du nombre d’utilisateurs.

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Sous pression, Uber s’éloigne de Donald Trump

La situation était devenue intenable pour Uber. Critiquée par ses employés et victime d’une campagne de boycott, la plateforme de voitures avec chauffeur a préféré prendre ses distances avec Donald Trump. Jeudi, dans un message interne, son patron Travis Kalanick a expliqué qu’il avait démissionné du «forum stratégique» censé conseiller le président américain sur les questions économiques. La société de San Francisco tente ainsi d’éteindre l’incendie. Selon le New York Times, 200 000 personnes ont demandé la suppression de leur compte cette semaine. En revanche, Elon Musk, le patron de Tesla, a assuré qu’il siégera bien au sein de ce «forum».

Slack riposte à Facebook et Microsoft

Attaqué par Facebook et Microsoft l’an passé, Slack lance la contre-offensive. Mardi, la populaire application de communications en entreprises a lancé une version spécialement conçue pour les besoins des grandes sociétés. IBM, PayPal et la banque CapitalOne font partie des premiers clients. Fondée en 2013, Slack veut remplacer les e-mails par une plateforme de communications internes, simple dans son design mais disposant de multiples fonctionnalités pour améliorer la collaboration entre les salariés. La start-up revendique 5 millions d’utilisateurs et espère réaliser 200 millions de dollars de chiffre d’affaires cette année.

Licenciements chez Fitbit

La situation ne s’arrange pas pour Fitbit. Lundi, le fabricant de bracelets connectés a annoncé un plan social. Celui-ci porte sur 110 emplois, soit 6% des effectifs de la société californienne. Ces licenciements interviennent alors que Fitbit n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de vente pendant les fêtes. Sur la période, son chiffre d’affaires sera compris entre 572 et 580 millions de dollars, bien en dessous des prévisions internes, qui allaient de 725 à 750 millions. Face à la faible croissance du marché des «wearables», l’entreprise prévoit de lancer des montres connectées. En novembre, elle a ainsi racheté la start-up Pebble.

Nextbit racheté par Razer

Fin de parcours pour Robin, le smartphone pensé pour le cloud de la start-up Nextbit. Lundi, cette dernière a officialisé son rachat par Razer, le spécialiste des ordinateurs conçus pour les jeux vidéo. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Les équipes de Nextbit pourraient travailler sur un nouveau projet de smartphone. Fondée par des anciens d’Apple, Google et HTC, la société avait réalisé une campagne fructueuse sur Kickstarter, la plateforme de financement participatif. Mais son appareil n’a ensuite pas réussi à attirer un public suffisamment important.