Un appartement spacieux en plein cœur de Lausanne, un couloir jalonné de dizaines de petits tapis qu’un œil non averti pourrait confondre avec des paillassons, des développeurs qui échangent dans un anglais teint de différents accents. Et surtout, un homme visiblement très occupé. Wiktor Bourée termine son «call», s’excuse de ses quelques minutes de retard en précisant qu’il est debout depuis 4 heures du matin, son rythme de croisière depuis bientôt six mois. Depuis que l’ingénieur EPFL de 29 ans a su, avec son équipe, transformer ce qui s’annonçait comme un fléau en créneau commercial.