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Décolleteur: un métier méconnu et prisé

Ils sont un rouage essentiel de l’horlogerie ainsi que de nombreux autres domaines, mais leur travail est bien souvent méconnu. Les décolleteurs créent des pièces complexes et d’une redoutable précision en partant d’une tige de métal. «Le Temps» a rencontré l’un d’eux, dans un atelier du Val-de-Ruz (NE)

Une roue pour mouvement horloger après décolletage — © MATTHIEU SPOHN
Une roue pour mouvement horloger après décolletage — © MATTHIEU SPOHN

La pénurie de décolleteurs est régulièrement évoquée, notamment dans le secteur de l’horlogerie. Ils sont recherchés comme le loup blanc et les débauchages sont légion. Un savoir-faire pour lequel il n’existe pas de CFC à proprement parler. «Une orientation décolletage est proposée dans l’AFP (attestation fédérale de formation professionnelle) de praticien en mécanique et dans les CFC de mécanicien de production, de polymécanicien et de micromécanicien», précise Joëlle Schneiter, directrice de l’Association des fabricants de décolletage et de taillage (AFDT).

Dans la région Bejune (Berne, Jura, Neuchâtel), ce sont environ 30 apprentis qui choisissent cette orientation chaque année. Un nombre largement insuffisant pour faire face à la demande, et cela alors même que les salaires pratiqués dans la branche oscillent autour de 5500 francs en sortie de formation et peuvent grimper jusqu’à 7000 francs pour un décolleteur expérimenté.

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