La perspective d’une fermeture provisoire du Richemond a mis en exergue les difficultés auxquelles les palaces suisses, en particulier à Genève, sont actuellement confrontés. Principalement recherchés par une clientèle internationale, les 105 cinq-étoiles du pays sont pratiquement vides depuis le mois de mars. «Pas de congrès, pas de tourisme d’affaires, ni individuel», constate Thierry Lavalley, président des hôteliers du canton de Genève. Pendant que les milieux touristiques alpins préparent activement la saison d’été, le segment du haut de gamme reste paralysé.