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«Il est désormais exclu de ressortir de Suisse»

L'expérience avortée sur le marché allemand ne se reproduira pas.

Le Temps: En récupérant la cotation du défunt fabricant de frites Tege, Mobilezone se traite depuis l'été 2001 à la bourse Suisse. Que cela vous a-t-il apporté?

Martin Lehmann: Plusieurs petites choses. D'abord, cela nous aurait permis de financer une expansion plus importante à l'étranger. Mais l'entrée sur le marché allemand a été un échec, nous avons dû y liquider nos activités, et il est exclu de ressortir de Suisse. Ensuite, cela nous contraint à une transparence totale, ce que nous apprécions. Enfin, cela nous apporte une certaine notoriété.

  • Les fondateurs détiennent environ 15% des titres. Vous pourriez être facilement la proie d'un rachat, par exemple venant, selon les rumeurs, de Carphone Warehouse, propriétaire de The Phone House...

  • Ce n'étaient que des rumeurs. Et finalement, si une offre intéressante de rachat devait survenir, serait-ce forcément une mauvaise chose pour la société?

  • Vous proposez aussi de la téléphonie fixe, de la téléphonie mobile via le réseau d'Orange et vous démarchez des entreprises. Le but est-il désormais de se diversifier rapidement?

  • Non, la vente de téléphones va rester notre activité principale. Il s'agit de services que l'on offre à des clients qui pourraient ensuite venir acheter un portable chez nous. Concernant les entreprises, nous espérons qu'à terme ce secteur constitue 5% de notre chiffre d'affaires. Enfin, l'offre de téléphonie fixe est rentable, nous allons la maintenir. Mais nous n'allons pas lancer des offres sur le «dernier kilomètre» de Swisscom.