Si le secteur des banques et des assurances avec des clients comme UBS, Helsana ou la Mobilière représente encore plus de 50% du chiffre d'affaires, les autres domaines (administration, santé publique et défense, parmi d'autres) ne sont pas en reste. Elca vient de développer des solutions de signature électronique pour l'archivage de documents. Pour PostFinance, elle a notamment mis en place un système qui gère plus de 50 terabytes de données et d'images. Elca a aussi breveté un système de sécurisation de transactions électroniques sur un réseau ouvert.
D'autres applications contribuent à la dynamique de la société, même si leur poids reste marginal. Il en va ainsi de SecuTix, un procédé de billetterie en ligne avec impression à domicile. En 2005, ce secteur a progressé de 80%. Des filiales pourraient voir le jour en France et en Espagne. Depuis que la SNCF a passé contrat en 2003, plus de 4 millions de titres de transports ont été émis sous cette forme. Malgré le couac survenu sur cette application pour les billets du Paléo, Daniel Gorostidi assure qu'aucun festivalier n'a été lésé et que tous ont reçu leur billet. Pour l'avenir, Elca mise énormément sur son département recherche et développement, à qui elle alloue chaque année 10% de son chiffre d'affaires. De nombreux projets sont en cours, notamment dans la signature digitale et la sécurisation de documents. Objectif: trouver des relais de croissance supplémentaires. La société veut d'ailleurs croître plus vite que le marché (3% en 2005), avec une progression prévue de 7 à 10%. Pour l'exercice en cours, le chiffre d'affaires devrait s'élever à environ 56 millions de francs.
Elca table aussi beaucoup sur sa filiale vietnamienne, qu'elle détient à 100%. Sise à Hô Chi Minh-Ville, cette entité offshore est appelée à développer des projets de plus en plus complexes. Pour y parvenir, du personnel a été engagé; 350 personnes travaillent pour le groupe. «L'effectif va être augmenté cette année», promet Daniel Gorostidi.