Energie
AbonnéIl est désormais trop tard pour prendre des mesures structurelles réduisant la dépendance des Suisses au gaz ou à l’électricité du réseau. Face aux pénuries qui menacent, il faut se serrer la ceinture. C’est le retour des petits gestes qu’on a pris l’habitude d’ignorer ces cinquante dernières années

Face à la crise énergétique, il a été question de revoir la production. D’ouvrir des centrales à gaz, de se munir de génératrices, d’installer des panneaux solaires ou d’augmenter les réserves hydrauliques des barrages. Mais c’est insuffisant pour pallier les risques de pénuries. Les projecteurs se braquent donc sur les consommateurs. Surtout en Suisse, ce pays qui ne fait pas partie de l’UE et qui risque d’être le dernier du continent à pouvoir importer du courant.