Énergie
AbonnéUn nombre croissant de plateformes indiquent d’où viennent les électrons que nous utilisons chaque jour. Elles s’imposent comme un nouvel outil performant à disposition d’une société éprise de traçabilité, à côté du controversé système des garanties d’origine

Le 1er mars entre 12h et 13h, un petit tiers de l’électricité consommée en Suisse a été importé, surtout d’Allemagne et d’Autriche, mais aussi un peu de France. Sur les 8801 mégawattheures utilisés sur sol helvétique durant ces soixantes minutes, un bon tiers étaient d’origine nucléaire, un peu moins d’un tiers venaient de centrales à gaz, 10,6% de barrages et 19,5% du solaire. Le même jour entre 21h et 22h, aucun électron n’a été importé. La consommation électrique, moindre, a alors été rendue possible grâce à un mix nucléaire et hydraulique.