Energie
AbonnéLe directeur de l’AIE, Fatih Birol, explique dans un entretien pourquoi la politique internationale de l’énergie et du climat devient certes plus verte, mais pas plus pacifique

Les abords de la tour Eiffel. Y a-t-il meilleur endroit pour le siège d’une organisation telle que l’Agence internationale de l’énergie (AIE)? La grande dame de fer a en effet des allures de tour de forage sur un champ de pétrole. L’an dernier, Fatih Birol, directeur de l’AIE, n’a toutefois pas eu beaucoup le loisir de contempler directement le symbole parisien depuis son bureau, accaparé qu’il était par la forte hausse des prix de l’énergie et les craintes d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine.