Depuis leur bureau, la vue est plongeante sur un conglomérat de citernes de la banlieue genevoise et une voie de chemin de fer. A l’intérieur, un open space est largement vide, les murs sont blancs et dégarnis. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il manque des tableaux. On sent pourtant une émulation fantastique dans les locaux de Transmutex. Cette entreprise planche sur un projet de réacteur atomique sans risque, qui génère un minimum de déchets radioactifs inquiétants et qui fait collaborer, sur la question nucléaire, les plus hautes instances américaines et russes.