L’émergence, à Genève, d’une énergie nucléaire presque inoffensive
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AbonnéUne entreprise genevoise, Transmutex, veut créer une centrale qui ne génère presque pas de déchets radioactifs et au fonctionnement sûr. Elle utiliserait un accélérateur de particules et carburerait au thorium, un métal beaucoup plus abondant que l’uranium actuellement utilisé dans l’industrie

Depuis leur bureau, la vue est plongeante sur un conglomérat de citernes de la banlieue genevoise et une voie de chemin de fer. A l’intérieur, un open space est largement vide, les murs sont blancs et dégarnis. Tout le monde s’accorde sur le fait qu’il manque des tableaux. On sent pourtant une émulation fantastique dans les locaux de Transmutex. Cette entreprise planche sur un projet de réacteur atomique sans risque, qui génère un minimum de déchets radioactifs inquiétants et qui fait collaborer, sur la question nucléaire, les plus hautes instances américaines et russes.