En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la pollution des énergies renouvelables
Matières premières
AbonnéUne mine de nickel rejette des millions de tonnes de métaux lourds dans la nature, selon une plainte en justice et une association bernoise partie évaluer les dégâts. En mains chinoises, le site a aussi été en partie détenu par un groupe zougois. Le boom des panneaux solaires et des voitures électriques pousse les miniers à creuser toujours plus loin

Une eau rouge se déverse sur la plage. Des poissons et un dauphin sont morts, des coraux détruits. On est loin d’un décor de carte postale, ce 24 août 2019, dans la baie de Basamuk (province de Madang), en Papouasie-Nouvelle-Guinée, non loin d’une usine qui traite des minerais de nickel et de cobalt. Ces métaux sont prisés dans l’industrie des énergies dites propres, panneaux solaires, véhicules électriques et éoliennes en tête.