Trafigura reprend une mine en Nouvelle-Calédonie dans la polémique
Matières premières
AbonnéLa multinationale genevoise figure parmi les repreneurs d’une usine de nickel dans le sud du territoire d’outre-mer français. Et se retrouve ainsi au centre d’un combat mené par l’opposition pour une indépendance de l’archipel vis-à-vis de la France

Grosses tensions en Nouvelle-Calédonie autour de la reprise d’une mine de nickel par une entreprise détenue en partie par le groupe genevois Trafigura. La semaine dernière, des manifestations ont eu lieu devant l’usine et plusieurs personnes ont voulu forcer l’entrée du site, sécurisée par les forces de l’ordre qui ont fait usage de leurs armes et de gaz lacrymogènes pour les repousser, sans faire de blessés. Une majorité du personnel a été évacuée suite à un incendie d’un bâtiment administratif de la mine. Des barrages se sont érigés dans tout le pays, et des échauffourées ont eu lieu dans la capitale Nouméa.