Le produit de la semaine
La mémorisation de données dans les «nuages» (Clouds) provoque un mouvement haussier des valeurs technologiques, notamment au sein des équipementiers et des utilisateurs. A l’inverse de nombreux autres thèmes orientés sur le court terme la performance a été remarquable. La poursuite de la tendance est toutefois incertaine.
Chacun de nous utilise le «cloud computing», même si chacun n’en est pas conscient lorsqu’il utilise son ordinateur, son notebook ou son smartphone: L’algorithme de recherche de Google se situe dans un énorme centre de données quelque part dans le monde, mais pas dans l’ordinateur lui-même. Il en va de même des services de courriers électroniques (hotmail, gmail) ou d’autres services comme ceux de mémorisation (dropbox, rackspace). Pour ces derniers aussi, les programmes et les données sont mémorisés dans un centre de données. Sur les présentations «powerpoint» des experts en technologie, ces centres sont décrits comme des sortes de nuages, d’où le terme de «cloud computing».
Pour beaucoup de start-ups et de groupes technologiques, en tant que fournisseurs de «cloud computing» c’est une très bonne opportunité commerciale. Non seulement les privés mais aussi les entreprises passent à des applications «cloud computing» de spécialistes comme Salesforce.com, SAP et Oracle, à travers de coûteuses acquisitions, ont gardé toutes les options ouvertes.
Parmi les principaux utilisateurs de «cloud computing», au sein des équipementiers, on compte des entreprises de logiciel comme Vmware, des spécialistes des mémoires comme EMC, l’équipement Broadcom, Juniper Networks, Quanta et les spécialistes eux-mêmes de ce secteur: Rackspace, salesforce.com, Informatica, Netapp, Red Hat ou Teradata. Un spécialiste allemand de la production d’indices s’est emparé du sujet pour créer l’indice CLOUD1 Cloud Computing. EFG Financial Products a lancé le produit correspondant, un certificat tracker.
«Le cloud computing appartient aux technologies clés qui nous accompagneront ces prochaines années», a déclaré Pedram Payami, de EFG Financial Products. «La réponse du public a donc été très importante», a-t-il poursuivi. Le potentiel de ce marché se traduit par une hausse sensible du produit structuré. Depuis son lancement il y a 18 mois, le certificat s’est apprécié de plus de 20%. «Le certificat tracker est approprié pour les investisseurs qui croient au potentiel du secteur du cloud computing et qui recherchent un produit de placement diversifié», selon Pedram Payami. A son avis, l’investisseur doit de toute manière disposer d’une certaine propension au risque. Les tendances technologiques ne sont pas éternelles. Le seul défaut du produit se situe dans sa commission de gestion de 1,2% par an. Dans les phases boursières résolument haussières, cela paraît modeste, mais par temps nuageux, il en va autrement et les 120 points de base sont un réel fardeau. Mais la qualité du certificat tracker est incontestable.
*Coopération payoff et Le Temps