Il est le pionnier de la promotion économique, doté d’une loi favorisant – fiscalement en particulier – l’installation de groupes étrangers. Et ce dès la fin des années 1970, dans le sillage de la crise horlogère. Neuchâtel a aussi été le premier canton à régler la question de la fiscalité des entreprises début 2012, bien avant la RIE III et son échec en votation fédérale en 2017, faisant figure de bon élève. Sa nouvelle réforme de l’imposition prévoit une nouvelle baisse de la taxation des bénéfices de 15,6 à 13,4%. Reste que dans le discours des autorités neuchâteloises, cette croissance exogène semble aujourd’hui reléguée au second plan.