Sans télétravail, les PME perdent en attractivité
Forward (4/6)
AbonnéSelon les résultats d’une récente étude, plus de la moitié des Suisses estiment que le travail hybride est le modèle du futur. Une habitude née durant la pandémie et à laquelle doivent pouvoir répondre les entreprises au moment de recruter. Une difficulté supplémentaire pour certaines PME, notamment les plus petites

Pandémie, inflation, guerre en Ukraine... Depuis deux ans, la force de résilience des PME suisses fascine. Peut-être parce que dans toute crise se cachent les germes de nouvelles opportunités, comme les Chinois se plaisent à le relever. Aux côtés de l'EPFL et de «PME Magazine», «Le Temps» célèbre l'entrepreneuriat, à l'occasion de FORWARD qui aura lieu le 9 juin au Swiss Convention Center.
En Suisse, la possibilité de travailler de manière hybride, soit depuis son domicile ou depuis tout autre lieu, est un facteur important dans le choix d’un emploi pour 45% des personnes sondées. C’est ce que révèle l’étude menée par Cisco, en collaboration avec l’institut de recherche GfK, début avril auprès d’un millier de participants dans toute la Suisse. Un facteur post-pandémie supplémentaire auquel doivent faire face les PME, en plus de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les taux de chômage étant au plus bas, ce sont désormais les employés qui bien souvent dictent leurs conditions. Le télétravail fait partie de ces revendications, mais toutes les entreprises ne peuvent pas y répondre favorablement.