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Excellent semestre pour HSBC Private Bank (Suisse)

L'établissement basé à Genève augmente son bénéfice et sa masse sous gestion

HSBC Private Bank (Suisse), première banque étrangère en Suisse, a réalisé un bénéfice net de 150 millions de francs au premier semestre 2004, en hausse de 18% sur un an. Son directeur général Peter F. Braunwalder qualifie les résultats d'«encourageants», notamment à Hongkong où la banque a largement tiré parti de sa forte implantation en dépit d'un marché en demi-teinte.

Le bénéfice net tiré des commissions progresse de 15% par rapport à 2003 malgré un taux de change défavorable. La seule ombre au tableau est l'augmentation des coûts (16%), due notamment à des engagements et aux rémunérations liées à la performance. Les coûts fixes sont totalement sous contrôle, précise néanmoins la direction, et le ratio coûts/revenus reste inchangé à 58%.

«Nous continuons de mettre l'accent sur le développement de produits minimisant les risques et offrant un rendement optimal dans un environnement financier incertain», dit Peter F. Braunwalder. Les produits structurés de HSBC ont été fortement demandés. Par ailleurs, la holding HSBC Private Banking (Suisse) gère 18 milliards de dollars en hedge funds, ce qui en fait un des principaux acteurs mondiaux, si ce n'est le premier du secteur. Mais les hedge funds, dont les performances chutent depuis un trimestre au moment même où ils drainent des sommes énormes, certains y décelant même le risque d'une «bulle», restent-ils une bonne carte de visite? Les dirigeants de HSBC Private Bank (Suisse) admettent que les rendements alléchants d'il y a deux ans appartiennent au passé, mais restent supérieurs à ceux d'autres classes d'actifs.

On relèvera que l'afflux net d'argent frais a été de 5 milliards de francs depuis décembre, tandis que la masse sous gestion de la holding passe à quelque 250 milliards. Peter F. Braunwalder n'hésite plus à la comparer à celle de Credit Suisse Private Banking (530 milliards, dont il faudrait retrancher les clients confiant moins d'un million de dollars pour avoir la même «barrière d'entrée» que chez HSBC private Bank). «Attendez un an ou deux», sourit Peter F. Braunwalder…