Pétrole
L'accord se base sur une réduction de la production mondiale à hauteur de 10 millions de barils par jour en mai et juin. Pour entrer en vigueur, il faut désormais obtenir l'aval de Mexico

A l'exception du Mexique, les producteurs de pétrole, réunis jeudi, se sont entendus sur une réduction en mai et juin de la production mondiale à hauteur de 10 millions de barils par jour, a annoncé vendredi l'OPEP. L'accord, qui prévoit aussi que cette réduction passe à 8 millions de barils par jour de juillet à décembre, nécessitera l'accord de Mexico pour entrer en vigueur, a indiqué le cartel pétrolier dans un communiqué.
La OPEP plus, incluidos Rusia y Arabia Saudita, ya se puso de acuerdo sobre la producción y precios petroleros. El único país que se niega a aceptar el acuerdo es México.
— Esteban Illades (@esteban_is) April 9, 2020
Literalmente estamos viendo a AMLO contra el mundo.
Celui-ci a été publié au terme d'une longue réunion par visioconférence destinée à trouver une solution à la chute rapide des cours du brut, en raison de l'effondrement de la demande et de la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie.
Lire aussi: L’OPEP et la Russie ne s’entendent pas sur une baisse de la production de brut
La pandémie de coronavirus a déséquilibré un marché où l'offre mondiale était déjà excédentaire, et où elle l'est désormais dans des proportions rarement vues, avec les restrictions aux déplacements prises partout pour éviter la propagation de la maladie (Covid-19).
Une réunion attendue en juin
Selon l'agence d'informations financières Bloomberg, Mexico trouve excessif l'effort qui lui est réclamé, comparé à d'autres pays.
Lire l'opinion: La situation du marché pétrolier ne profite à personne
Une nouvelle réunion est prévue le 10 juin, toujours en visioconférence, «pour décider de mesures supplémentaires, autant qu'il sera nécessaire pour équilibrer le marché». L'accord prévoit aussi un niveau de réduction de la production entre janvier 2021 et avril 2022, à 6 millions de barils par jour.