Les exploitants des carrières du Salève veulent renouveler leur concession
Matières premières
AbonnéLes producteurs de sable et autres graviers à béton ont en théorie jusqu’à 2033 pour creuser et réhabiliter la mine de calcaire visible de partout à Genève. Leur envie de jouer les prolongations fait bondir une association de défenseurs de la montagne. Des deux côtés, on joue la carte de l’écologie

Le paysage est lunaire. Des tas de calcaire et de sable gris-jaune sont juchés sous une falaise et un téléphérique à l’arrêt ce lundi 22 février. On extrait les richesses du sol, comme on l’imagine dans des contrées reculées, sauf qu’au loin on voit le Jet d’eau de Genève. Des tirs de mine permettent à des pelles mécaniques, qu’on devine sur les flancs de la montagne, d’extraire les granulats aux quatre coins de la carrière, un site de 57 hectares en France, sur les flancs d’une montagne, le Salève, à un jet de pierre de Genève.