La maison mère de Facebook, Meta, subissait une correction brutale à la Bourse de New York jeudi, perdant 24% et effaçant potentiellement 200 milliards de dollars de valorisation, du jamais vu pour l’entreprise de Mark Zuckerberg mais aussi dans l’histoire de Wall Street.

Le géant des réseaux sociaux, qui a perdu des utilisateurs en Amérique du Nord pour la première fois de son histoire, a annoncé mercredi, après la clôture, un profit en baisse au quatrième trimestre et une perspective de croissance ralentie au premier, ce qui a fortement déçu les analystes.

Perte d'utilisateurs

A 15h15 GMT (16h15 en Suisse), le titre de Meta Platforms, maison mère de Facebook, dégringolait de 24% à 245 dollars, entraînant l'indice Nasdaq (-2,14%) dans sa chute.

Le géant des réseaux sociaux, qui a perdu des utilisateurs en Amérique du Nord pour la première fois de son histoire, a annoncé mercredi après la clôture, un profit en baisse au quatrième trimestre et une perspective de croissance ralentie au premier.

Alors que le cours de l'action tombait comme une pierre, la capitalisation de Facebook -évaluée à 879 milliards de dollars à la clôture la veille- accusait jeudi une perte phénoménale, la plus importante de l'histoire de Wall Street, fondant d'au moins 200 milliards de dollars en une séance.

Facebook a perdu un million d'usagers

La fortune du patron de Facebook, Mark Zuckerberg, estimée à 113 milliards de dollars à la clôture hier selon des documents de la SEC, subissait aussi une coupe sévère. Le co-fondateur du réseau social perdait virtuellement presque 28 milliards de dollars.

Meta, qui chapeaute Facebook, Instagram, WhatsApp a vu son bénéfice net baisser au quatrième trimestre et le nombre d'utilisateurs de ses plateformes stagner.

Facebook lui-même a perdu un million d'usagers quotidiens, du jamais vu pour le réseau social qui a toujours su en 18 ans d'existence, capter de nouveaux utilisateurs.

Avec un chiffre d'affaires de 33,67 milliards de dollars, Meta n'en a dégagé «que» 10,3 milliards de dollars de bénéfice net au quatrième trimestre, soit 8% de moins que l'an passé.

Et pour le premier trimestre, le groupe prévoit la croissance la plus faible de son histoire.