D’une certaine façon, la Suisse est dotée de l’autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) qu’elle mérite. Sur ses 571 collaborateurs, elle alloue six postes de travail, auxquels s’ajoutent certes des unités spécialisées voltigeant de banques en banques, à la supervision d’un mammouth comme Credit Suisse et ses 50 040 employés. C’est une philosophie très helvétique: faire le maximum du minimum. Agir, ou plutôt réagir, au gré des crises, qui jalonnent l’évolution de la régulation.