Les actifs alternatifs ont sauvé la performance des portefeuilles face à la chute simultanée des actions et des obligations en 2022. Qu’en sera-t-il en 2023? Le Temps a réuni les avis d’experts de ces outils de gestion en pleine croissance

La baisse simultanée des deux grandes classes d’actifs, actions et obligations, en 2022 a renforcé l’attrait des placements alternatifs, dans un environnement inflationniste délétère pour le cash, qui a perdu sa fonction de refuge. L'année 2023 devrait voir la poursuite de cette tendance. «A l’heure actuelle, une allocation classique d’actifs n’apporte plus les rendements attendus. Les investisseurs doivent donc se tourner vers d’autres instruments, dont les placements alternatifs», résume Patrick Bourloud, directeur régional d’UBS Romandie. Ce mouvement est facilité par la démocratisation de la gamme des outils alternatifs, dont certains ont longtemps été réservés aux plus nantis. Plus réglementés, dans une certaine mesure plus abordables, ils sont devenus indispensables pour améliorer le rendement d’un portefeuille dans une optique patrimoniale de long terme.