Marché dynamique et jeune
Le dynamisme de l’économie israélienne, orientée vers les nouvelles technologies, en fait un marché intéressant pour la gestion de fortune. La plupart des grandes banques privées suisses sont présentes sur le territoire israélien, où s’apprête à les rejoindre J. Safra Sarasin. «Suite à cette transaction, nous allons établir une présence en Israël, dès que nous aurons reçu les autorisations nécessaires», poursuit Ilan Hayim.
Les principaux marchés de la banque bâloise sont actuellement la Suisse, l’Asie et l’Europe, loin devant la clientèle israélienne. L’établissement compte poursuivre ses acquisitions, «idéalement au rythme d’une ou deux opérations par an comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant, nous sommes à l’affût», précise son président.
Depuis la fusion entre Safra et Sarasin en 2013, le groupe a notamment repris les activités de Credit Suisse à Monaco et à Gibraltar, celles de Morgan Stanley en Suisse ou encore celles de la banque Leumi au Luxembourg. La banque affirme également recruter entre 50 et 100 gestionnaires de fortune par année autour du monde.
Premier groupe bancaire d’Israël, Hapoalim avait cédé en décembre 2016 ses activités internationales de gestion de fortune basées à Miami (deux milliards de dollars d’actifs) à la Safra National Bank of New York. Egalement détenue par la famille Safra, cette banque est totalement distincte de J. Safra Sarasin.