La Banque nationale suisse (BNS) est un cas unique. Dans les économies développées tout du moins, elle est la seule banque centrale à intervenir activement sur le marché des changes. Une stratégie qui a débuté il y a plus de dix ans, dans la foulée de la crise financière de 2008 et qui, en plus de l’outil traditionnel des taux, lui permet d’empêcher tant bien que mal le franc de s’apprécier face aux autres devises.