Publicité

Le business du taxi, mortelle chaîne de Ponzi

Des chauffeurs new-yorkais ont été victimes des mêmes mécanismes de prédation financière que ceux qui ont provoqué la crise financière de 2008. Avec une vague de suicides et de nombreuses faillites personnelles à la clé

Une plaque de taxi à New York valait plus d’un million de dollars en 2014, alors que les chauffeurs qui s’endettaient à vie pour en acquérir n’avaient pas les moyens de rembourser. — © Corbis via Getty Images
Une plaque de taxi à New York valait plus d’un million de dollars en 2014, alors que les chauffeurs qui s’endettaient à vie pour en acquérir n’avaient pas les moyens de rembourser. — © Corbis via Getty Images

Bien sûr, les taxis sont confrontés à la concurrence d’Uber ou de Lyft. Mais d’autres facteurs ont aussi joué un rôle dans la vague de suicides de chauffeurs observée l’an dernier aux Etats-Unis, et dans la faillite de près d’un millier d’entre eux à New York. Les véritables raisons ressemblent étrangement aux mécanismes à l’origine de la crise financière de 2008. A savoir des banques et des prêteurs privés peu surveillés qui accordent des prêts risqués à des clients insolvables qui ne comprennent pas toujours dans quoi ils s’engagent, révèle une passionnante enquête du New York Times.

Lire aussi:  «Le système Uber est un cercle vertueux»

Cet article vous intéresse?

Ne manquez aucun de nos contenus publiés quotidiennement - abonnez-vous dès maintenant à partir de 9.- CHF le premier mois pour accéder à tous nos articles, dossiers, et analyses.

CONSULTER LES OFFRES

Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:

  • Consultez tous les contenus en illimité sur le site et l’application mobile
  • Accédez à l’édition papier en version numérique avant 7 heures du matin
  • Bénéficiez de privilèges exclusifs réservés aux abonnés
  • Accédez aux archives